À propos de sa peinture
C’est avec cette toile vibrante que l’aventure picturale de SokanRed commence. Même si cette œuvre n’était pas la première, elle marque une libération essentielle : celle du geste, de la couleur, du besoin d’exprimer sans filtre.
Peindre n’est pas pour lui une déclaration, mais un souffle naturel, une manière d’habiter le monde. Derrière son apparente discrétion, SokanRed nous ouvre pourtant une fenêtre large sur son univers intérieur : un monde où Nature, Couleur et Forme dialoguent librement.

La Nature
« Le poète ne doit avoir qu’un modèle, la nature, qu’un guide, la vérité. » écrivait Victor Hugo.
Pour SokanRed, la Nature est ce modèle unique, inépuisable, où chaque teinte, chaque forme semble née d’une harmonie instinctive.
Contempler, mémoriser, retranscrire : voici son approche.
La nature est pour lui une école silencieuse, une fresque vivante où puisent la mémoire et l’inspiration.



La Couleur
La couleur n’est pas un outil pour représenter, elle est une fin en soi.
Elle devient un sujet, une voix propre, un souffle qui échappe aux limites du dessin. Aucun noir n’est utilisé. Les zones sombres sont obtenues par mélange de complémentaires.
SokanRed utilise les couleurs comme un musicien manipule les notes, non pour reproduire, mais pour faire vibrer. La lumière est le lien sacré entre Nature et Couleur, donnant à chaque toile son éclat vivant.

La Forme
Entre la couleur et la forme, une fusion naturelle opère. Chaque toile cherche à organiser les teintes dans une composition harmonieuse, sans renoncer à l’élan premier de l’émotion.
La forme n’est pas soumission : elle est équilibre fragile entre souvenirs d’éblouissements naturels et pulsations intérieures.


Au-delà des couleurs primaires
« De même que le musicien a ses notes, pourquoi ne pas supposer que la couleur puisse exprimer la pensée du peintre ? »
— Henry Valensi, 1913
Si la théorie enseigne trois couleurs primaires, la nature, elle, propose sept couleurs fondamentales, comme le prouve l’arc-en-ciel. De ce spectre, SokanRed décline des milliers de nuances visibles à l’œil, chacune chargée d’émotion.
Sa peinture ne se veut pas figurative. Elle est un langage autonome où la couleur devient la musique de l’âme.

Techniques et médium
SokanRed privilégie la peinture à l’huile, riche, profonde, sensuelle. Il rejette le noir, préférant que l’ombre naisse du jeu naturel des couleurs saturées et de leurs contrastes.
Comme André Lhote, il croit que l’œil ne voit bien que lorsqu’il est ébloui. Ses œuvres cherchent donc non seulement à capturer, mais à éblouir l’âme attentive.
Une peinture pour toucher, non pour expliquer
Un tableau ne devrait pas avoir besoin d’explication. Comme une œuvre musicale, il doit susciter une émotion immédiate, intime, presque viscérale.
« La couleur est par excellence la partie de l’art qui détient le don magique. »
— Eugène Delacroix
Le regard précède l’analyse. Le cœur décide. L’émerveillement d’un visiteur devant une toile est pour SokanRed l’ultime récompense.
