À propos de SokanRed

Avant de devenir SokanRed, il y avait le silence. Celui d’un enfant pour qui dessiner était aussi naturel que respirer, mais dont les rêves furent étouffés par les exigences de la vie adulte.

Le dessin, un temps, devint un souvenir lointain. Dans le vacarme du monde, la voix intérieure se fit discrète, enfouie sous les impératifs du quotidien.

Pourtant, le feu couvait toujours.
Silencieux, latent.
Attendant son heure.

En 1998, le silence explose en lumière. Sous l’œil bienveillant de Xavier Lafaysse, SokanRed découvre la couleur — non comme simple outil —, mais comme langage vivant. Chaque teinte devient une respiration, chaque geste, un écho de l’âme.

Il ne cherche ni à plaire ni à copier. Il cherche à retrouver le souffle oublié. « Je ne prétends pas être un artiste. J’observe, j’étudie, je peins. » Sa démarche n’est ni académique, ni systématique. Elle est intuitive, viscérale.

« Un tableau ? Ça ne s’explique pas, ça suscite une émotion. »
— Zao Wou-Ki

Sans école d’art, sans parcours conventionnel, SokanRed avance en autodidacte. Livre après livre, toile après toile, il construit son propre vocabulaire plastique, fait d’accidents, de tâtonnements et d’épiphanies.

Il se définit lui-même comme un « zhèngtu wài yìshùjiā » — (artiste en dehors du courant dominant). Un artisan de l’émotion brute, qui préfère la sincérité du geste à la virtuosité apprise.

« Le peintre ne doit pas seulement peindre ce qu’il voit devant lui,
mais ce qu’il voit en lui. »
— Caspar David Friedrich

La peinture de SokanRed est un combat tendre entre la matière et l’esprit. Le pinceau frappe, caresse, lacère. Les couleurs s’affrontent, se réconcilient. Chaque toile porte la trace du mouvement, du souffle, du corps.

Ses œuvres vibrent d’une tension permanente : entre la force volcanique du rouge et la douceur aquatique du bleu, entre la violence du geste et la délicatesse du silence. Entre force et délicatesse. Chaque toile est une respiration, une pulsation d’énergie contenue. La matière vibre sous la main.

Portrait Symbolique

Si SokanRed devait être raconté autrement qu’en mots, il serait :

  • Un phoenix, renaissant sans cesse de ses cendres
  • Une flamme rouge, dansant sur la toile
  • Une bibliothèque silencieuse, pleine de rêves murmurés
  • Une rose rouge, éclatante et fragile
  • Un escalier, menant vers des mondes invisibles

Pour SokanRed, peindre n’est pas une profession, ni même une vocation au sens classique. Peindre est une manière d’être au monde. Une tentative humble mais ardente de capter l’invisible, de traduire l’indicible.

À travers ses toiles, il nous invite à ralentir, à ressentir, à nous reconnecter avec l’essentiel — ce que l’on ne voit pas toujours, mais que l’on pressent.

« Un tableau ne vit que par celui qui le regarde. »
— Pablo Picasso

Aujourd’hui, SokanRed peint comme on respire. Ce qu’il ne peut dire avec des mots, il le confie à la couleur. Chaque œuvre devient un souffle d’âme transmis à l’observateur.

Bouton Bleu
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